Ce qu’«Occupation double» dit sur notre rapport à la langue
Et si les débats sur la langue ne se jouaient pas uniquement dans les institutions, mais aussi dans les émissions de téléréalité?
À l’heure où les portes s’ouvrent pour les acteur·trice·s issu·e·s de la diversité, Anglesh Major se demande s’il y a un lien entre la couleur de sa peau et le succès qu’il rencontre.
Diversité de façade: pratique selon laquelle un groupe ou une organisation intègre à la pièce des personnes issues de la diversité pour se prémunir contre les accusations de discrimination ou paraître inclusif et équitable.
Même si son usage fait débat, l’OQLF et Antidote se contredisant sur ce point, c’est le terme «tokénisme», emprunté à l’anglais qui l’a formé à partir du mot «token» (jeton), qui est le plus souvent utilisé pour parler de diversité de façade. Sous des apparences de sagesse et de l’égalité, en réalité, la pratique du tokénisme cache énormément d’effets pervers—comme le fait de se faire engager uniquement pour son apparence physique et non pour ses compétences.
J’ai, avec beaucoup de chance et de travail, réussi aujourd’hui à me tailler une belle place dans l’industrie de la télé québécoise, mais je crois que ce serait hypocrite de ma part de prétendre que cette vague de la montée de la diversité n’a pas aidé à mon ascension. Je crois en mon talent, certes, mais serais-je où j’en suis aujourd’hui si la diversité n’avait pas si bon gout?
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De part et d’autre de la crise du logement, deux classes se dessinent: celle qui exploite (les propriétaires) et celle qui est exploitée (les locataires). Telle est la prémisse de «La classe locataire», un essai qui sort ces jours-ci chez Québec Amérique. En voici un extrait.
Qui peut vraiment mettre sa face sur un poteau en 2025?
À l’heure où l’urgence climatique redéfinit nos habitudes de consommation, le lin s’impose comme l’un des textiles du futur. S’habiller de lin, c’est faire bien plus qu’un choix vestimentaire: c’est, selon notre collaboratrice, un acte de conscience.