Ce qu’«Occupation double» dit sur notre rapport à la langue
Et si les débats sur la langue ne se jouaient pas uniquement dans les institutions, mais aussi dans les émissions de téléréalité?
Nommez un pays ou une province, accolez-y la formulation «plus divisé que jamais» et vous obtiendrez l’un des titres en vogue dans les grands quotidiens québécois. À l’heure où la polarisation inquiète, la classe médiatique attaque-t-elle la mauvaise cible en parlant de clivage gauche-droite?
C’est devenu un cliché des articles politiques, on peut presque réciter les points par cœur: la droite se referme aux faits, la gauche nous regarde de haut. Ce genre de chronique se termine généralement en revendiquant un centrisme flou, et ses auteurs jouent aux arbitres illuminés de la raison qui prévaut «des deux bords». Ça les place dans la position du garant du gros bon sens, du commentateur au-dessus de la mêlée qui s’assure de l’accord d’un public blasé en ne proposant, finalement, rien du tout.
Autant le préciser d’emblée: ceci n’est pas un article du genre.
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De part et d’autre de la crise du logement, deux classes se dessinent: celle qui exploite (les propriétaires) et celle qui est exploitée (les locataires). Telle est la prémisse de «La classe locataire», un essai qui sort ces jours-ci chez Québec Amérique. En voici un extrait.
Qui peut vraiment mettre sa face sur un poteau en 2025?
À l’heure où l’urgence climatique redéfinit nos habitudes de consommation, le lin s’impose comme l’un des textiles du futur. S’habiller de lin, c’est faire bien plus qu’un choix vestimentaire: c’est, selon notre collaboratrice, un acte de conscience.