Ce qu’«Occupation double» dit sur notre rapport à la langue
Et si les débats sur la langue ne se jouaient pas uniquement dans les institutions, mais aussi dans les émissions de téléréalité?
Près de sept décennies après l’inauguration des centrales Bersimis-1 et Bersimis-2, Hydro-Québec a signé une «entente historique» avec la cheffe de Pessamit, Marielle Vachon. En échange de 45 millions de dollars, la politicienne autochtone consent ainsi à ce que la société d’État développe de nouvelles infrastructures sur son territoire. Un exemple concret de réconciliation?
Hydro-Québec occupe le Nitassinan1Ce qui signifie «notre terre» en innu-aimun des Innu depuis plusieurs décennies. C’est un cas concret de colonialisme (parmi tant d’autres au Canada) qui a pour effet de placer les Autochtones de Pessamit dans une position inconfortable et dilemmatique. À l’heure actuelle, le contrat signé avec Hydro-Québec ne fait aucunement l’unanimité au sein des Pessamiulnuat, et avec raison.
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De part et d’autre de la crise du logement, deux classes se dessinent: celle qui exploite (les propriétaires) et celle qui est exploitée (les locataires). Telle est la prémisse de «La classe locataire», un essai qui sort ces jours-ci chez Québec Amérique. En voici un extrait.
Qui peut vraiment mettre sa face sur un poteau en 2025?
À l’heure où l’urgence climatique redéfinit nos habitudes de consommation, le lin s’impose comme l’un des textiles du futur. S’habiller de lin, c’est faire bien plus qu’un choix vestimentaire: c’est, selon notre collaboratrice, un acte de conscience.