Ce qu’on a vu—mai 2025
Montréal vibre au rythme du FTA, évènement théâtral attendu de pied ferme par les membres de notre équipe. Voici les spectacles qui nous ont impressionné·e·s jusqu’à présent.
La Montréalaise HAWA B (née Nadia Hawa Baldé) floute les frontières de genres pour créer une musique audacieuse et avant-gardiste, composer des chansons qui se détachent du lot. Une artiste à découvrir si les propositions de FKA Twigs et Ouri vous touchent.
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HAWA B
HAWA B est l’une des nouvelles têtes fortes de la prolifique scène R&B québécoise. Mais se limiter au terme R&B serait un peu trop réducteur pour cette autrice-compositrice-interprète qui est aussi bachelière en musique. On trouve, sur ce deuxième minialbum en carrière, une florissante combinaison de jazz, de pop expérimentale et de musique électronique. Coréalisé par Félix Petit (alias FELP), brillant multiinstrumentiste et compositeur qui a travaillé avec Hubert Lenoir et Les Louanges, sadder but better est une œuvre aboutie, qui ne ressemble en rien à ce qui se fait actuellement au Québec.
— Olivier Boisvert-Magnen, collaborateur, Nouveau Projet
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On fait le plein de chansons en letton, en albanais et en allemand au lendemain de l’Eurovision. Pleins feux sur les artistes les plus avant-gardistes et musicalement intéressants du concours (parce que oui, il y en a).
Dans «Hewa Rwanda», le dramaturge et acteur kigalien Dorcy Rugamba jette un éclairage nouveau sur le génocide auquel il a échappé. D’ailleurs, le continent africain est très bien représenté à la 19e édition du FTA.
La primoromancière Myriam de Gaspé impressionne avec «L’embouchure», un livre traversé par le fleuve Saint-Laurent qui parait ces jours-ci aux éditions Les Herbes rouges.