Ce qu’on a vu—mai 2025
Montréal vibre au rythme du FTA, évènement théâtral attendu de pied ferme par les membres de notre équipe. Voici les spectacles qui nous ont impressionné·e·s jusqu’à présent.
Des œuvres pillées en Afrique continuent de profiter à nombre d'institutions muséales occidentales. Entre en scène le mouvement de décolonisation de l’art, immortalisé à l’écran dans un documentaire de Mati Diop.
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Modifier mes préférencesDahomey, de Mati Diop
À voir au Cinéma Moderne (Montréal) et sur Mubi
Récompensé de L’Ours d’or à la plus récente Berlinale, ce documentaire de la réalisatrice franco-sénégalaise Mati Diop raconte le rapatriement de 26 trésors royaux de l’ancien royaume du Dahomey (maintenant le Bénin) pillés par la France à l’ère coloniale. Narré par «l’objet d’art numéro 26», une statue du roi Ghézo, le film retrace le déplacement délicat des oeuvres du Musée du quai Branly jusqu’à Abomey, capitale historique du Dahomey, et donne voix aux opinions diverses des Béninois·es sur de tels gestes de réparation. À la fois naturaliste et fantastique, parfois leçon d’histoire et parfois réflexion lyrique sur l’identité et la mémoire, c’est une œuvre surprenante, complexe, cérébrale, poétique.
— Clara Champagne, secrétaire de rédaction, Nouveau Projet
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On fait le plein de chansons en letton, en albanais et en allemand au lendemain de l’Eurovision. Pleins feux sur les artistes les plus avant-gardistes et musicalement intéressants du concours (parce que oui, il y en a).
Dans «Hewa Rwanda», le dramaturge et acteur kigalien Dorcy Rugamba jette un éclairage nouveau sur le génocide auquel il a échappé. D’ailleurs, le continent africain est très bien représenté à la 19e édition du FTA.
La primoromancière Myriam de Gaspé impressionne avec «L’embouchure», un livre traversé par le fleuve Saint-Laurent qui parait ces jours-ci aux éditions Les Herbes rouges.