«Kukum»: deuil, espoir et quelques bémols
Très attendue, l’adaptation du bestseller de Michel Jean comporte quelques accrocs. On a parfois l’impression que les acteur·trice·s ne jouent pas dans le même spectacle.
Les trentenaires et quarantenaires de 2025 en arrachent-elles plus que leurs grands-mères?
Deux femmes accrochées à la fenêtre de leur condo, coincées dans un lieu visiblement trop étroit, l’air grave, comme deux scapulaires des temps modernes. C’est l’image qui m’est restée du film Deux femmes en or, version revue et corrigée de Catherine Léger et Chloé Robichaud. Bien qu’il s’agisse d’une adaptation du film culte de Claude Fournier, de 1970, on est loin ici de la comédie burlesque de l’époque.
La scénariste Catherine Léger, qui en avait fait précédemment une pièce de théâtre, a repris les grands paramètres de l’original—mêmes deux voisines vivant côte à côte, la brune (Florence) et la blonde (Violette), même mari sexuellement absent pour Florence et copieusement infidèle pour Violette—tout en se distanciant, Dieu merci, du ton grivois du film d’origine. Mises en scène par Chloé Robichaud, les deux femmes d’aujourd’hui sont plus reconnaissables, plus sérieuses et plus tristes aussi. Celles imaginées par Claude Fournier n’avaient d’autres problèmes que celui d’avoir un mari sexuellement insatisfaisant alors que la Violette de 2025 est un peu zombie depuis la naissance de son premier enfant et que Florence, elle, est en arrêt de travail pour cause de dépression.
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