«Ru»: culture québécoise 101
Si le film de Charles-Olivier Michaud n’évite pas tous les irritants propres au récit d’exil, il clôt tout de même admirablement une année exceptionnelle pour le cinéma d’ici.

Si le film de Charles-Olivier Michaud n’évite pas tous les irritants propres au récit d’exil, il clôt tout de même admirablement une année exceptionnelle pour le cinéma d’ici.

De la pertinence renouvelée des métropoles denses et animées.

Chaque saison, Atelier 10 braque ses projecteurs sur l’un des merveilleux humains de son équipe. À l’occasion de la sortie de «Nous serons un village au coeur de la ville», nous vous présentons Marie-Michèle Robitaille, notre collaboratrice qui en a fait l’édition et qui était jusqu’à cette année secrétaire de rédaction de «Nouveau Projet».

Dans «Personne ne s’excusera», Aurélie Lanctôt aborde de front une contradiction profonde dans notre conception de la justice: que pour prévenir la violence, nous acceptions de l’exercer à notre tour par l’intermédiaire du système pénal de l’État, et d’ainsi participer à sa reproduction dans notre société.

Le féminisme est à la mode. Par l’intermédiaire de vedettes affichant fièrement leurs couleurs ou encore par le biais du mouvement «#AgressionNonDénoncée», il s’impose à nouveau dans l’espace public et médiatique. Mais ces deux phénomènes répondent-ils de la même logique? Entre la démocratisation longtemps souhaitée de la pensée féministe et sa simple récupération marchande, il persiste une tension difficile à désamorcer.

Le Carrefour Laval célèbrera ses 50 ans en 2024. Même si la fête de la consommation s’y poursuit, il n’est pas épargné par les questionnements sur un mode de vie et de développement de plus en plus anachronique.

Neuf de nos photojournalistes préféré·e·s partagent leurs images marquantes de 2023.

Second degré, oralité, absurdité: une littérature de l’ordinaire existe bel et bien chez nous, sous la plume des jeunes héritiers de Ducharme, prophètes du normcore. Le dérisoire a une forme et une voix, dans notre espace littéraire. Et il a aussi une valeur.

L’obsession de notre époque pour une fin du monde imminente, ou à tout le moins inévitable, semble sonner le glas des espérances dans le progrès. Sommes-nous trop occupés à évaluer les risques des crises écologiques, climatiques ou nucléaires pour nous demander ce que serait un monde digne d’être vécu?

L’underground est-il encore nécessaire, au 21e siècle? Est-il même toujours possible, dans un monde de hype toute puissante et d’autopromotion permanente?

Au siècle dernier, la ville nord-américaine s’est retrouvée dans un cul-de-sac économique en se développant autour de l’automobile. On peut maintenant affirmer, exemples à l’appui, qu’il est écologiquement sensé et financièrement raisonnable de concevoir des quartiers qui placent les résidents—et non leur véhicule—au cœur de tout.